lundi 27 août 2007

Royal se dépêche de prendre son temps

Elle est partie la première, mais l’heure, pour Ségolène Royal, n’est plus au sprint. Plutôt à la «course de fond», soulignait son avocat Jean-Pierre Mignard, en marge du pique-nique organisé samedi à Melle par l’ex-candidate, une semaine avant l’université d’été du PS de La Rochelle. Et à la veille du rendez-vous de Frangy (lire ci-contre). Certes, ses vues sur le parti sont moins catégoriques qu’au lendemain de sa défaite : «Je ne sais pas encore», jurait-elle samedi. «En juin, il y avait besoin de rassurer ceux qui avaient accompagné mon combat, de montrer que je ne me retirais pas de la vie politique.» Mais ses ambitions n’ont en rien fondu pendant l’été : «Je n’hésite pas, je prends mon temps. Je m’inscris dans un temps long.»

Recyclé. Au parc de la Garenne, dans son ancien fief, le matériel de la présidentielle a été recyclé : «Demain ne se fera pas sans toi», «Ségolène président», récitent T-shirts et autocollants arborés par certains des 1 500 militants. 13 h 25, Ségolène Royal fait son apparition, escortée, comme aux plus belles heures de la campagne, d’une nuée de caméras et de supporters. Dans un discours d’une heure trente, l’ex-candidate l’assure : «Je ne suis en compétition avec personne.» Façon de la jouer pacifique, mais aussi de se poser, seule, en première ligne. «Je n’ai aucun esprit de rancune, de ­revanche, aucune amertume. Y compris envers ceux dont l’affection littéraire m’entoure dans cette rentrée», ironise-t-elle à l’égard des Jospin, Allègre, Lienemann, et autres «brebis égarées», qui, par leurs livres parus ou à paraître, se montreraient «tournés vers le passé».

Royal se dépêche de prendre son temps

Elle est partie la première, mais l’heure, pour Ségolène Royal, n’est plus au sprint. Plutôt à la «course de fond», soulignait son avocat Jean-Pierre Mignard, en marge du pique-nique organisé samedi à Melle par l’ex-candidate, une semaine avant l’université d’été du PS de La Rochelle. Et à la veille du rendez-vous de Frangy (lire ci-contre). Certes, ses vues sur le parti sont moins catégoriques qu’au lendemain de sa défaite : «Je ne sais pas encore», jurait-elle samedi. «En juin, il y avait besoin de rassurer ceux qui avaient accompagné mon combat, de montrer que je ne me retirais pas de la vie politique.» Mais ses ambitions n’ont en rien fondu pendant l’été : «Je n’hésite pas, je prends mon temps. Je m’inscris dans un temps long.»

Recyclé. Au parc de la Garenne, dans son ancien fief, le matériel de la présidentielle a été recyclé : «Demain ne se fera pas sans toi», «Ségolène président», récitent T-shirts et autocollants arborés par certains des 1 500 militants. 13 h 25, Ségolène Royal fait son apparition, escortée, comme aux plus belles heures de la campagne, d’une nuée de caméras et de supporters. Dans un discours d’une heure trente, l’ex-candidate l’assure : «Je ne suis en compétition avec personne.» Façon de la jouer pacifique, mais aussi de se poser, seule, en première ligne. «Je n’ai aucun esprit de rancune, de ­revanche, aucune amertume. Y compris envers ceux dont l’affection littéraire m’entoure dans cette rentrée», ironise-t-elle à l’égard des Jospin, Allègre, Lienemann, et autres «brebis égarées», qui, par leurs livres parus ou à paraître, se montreraient «tournés vers le passé».